Faces de John Cassavetes

Après une nuit un peu folle, Richard rentre chez lui et se dispute avec sa femme Maria. Après lui avoir annoncé son intention de divorcer, il claque la porte et part retrouver une autre femme. Maria décide alors de passer la nuit dans un night club avec ses amies. Elle y rencontre Chet avec qui elle termine la nuit. Au matin, Richard revient à la maison alors que Chet part sur la pointe des pieds. C’est le moment d’un premier face à face vital pour ce couple en chute libre…

Biographie
John Cassavetes débute comme comédien. Quelques rôles au théâtre puis il joue à la télévision, dans des séries comme Johnny Staccato . Sa notoriété grandit lorsqu’il passe au cinéma, entre autres grâce aux Douze Salopards, de Robert Aldrich et à Rosemary’s Baby, de Roman Polanski. C’est surtout derrière la caméra, en tant que cinéaste, que John Cassavetes se distingue. En 1959, il réalise Shadows. Il tourne avec ses propres moyens et engage une troupe d’amateurs. Après une courte expérience hollywoodienne qui ne le satisfait pas, il engage son oeuvre dans la voie du cinéma indépendant. Faces, Une femme sous influence, Opening Night, s’inscrivent dans la même dynamique. Cassavetes libère le jeu de l’acteur qu’il place au centre de son dispositif cinématographique. Il sublime le talent de son épouse Gena Rowlands et de plusieurs de ses amis tels que Peter Falk ou Ben Gazzara. Son sujet de prédilection ? La classe moyenne américaine. Ce réalisateur d’exception affiche sa désinvolture à l’égard de la technique cinématographique (il a souvent recours à l’improvisation, dans le jeu des acteurs ou dans l’utilisation du scénario). Il marque les générations suivantes de réalisateurs, aux Etats-Unis (Martin Scorsese, Alexandre Rockwell…) comme en Europe (les frères Dardenne, Mathieu Amalric…).

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