LOVE de Gaspar Noe (2015)

Un 1er janvier au matin, le téléphone sonne. Murphy, 25 ans, se réveille entouré de sa jeune femme et de son enfant de deux ans. Il écoute son répondeur. Sur le message, la mère d’Electra lui demande, très inquiète, s’il n’a pas eu de nouvelle de sa fille disparue depuis longtemps. Elle craint qu’il lui soit arrivé un accident grave. Au cours d’une longue journée pluvieuse, Murphy va se retrouver seul dans son appartement à se remémorer sa plus grande histoire d’amour, deux ans avec Electra. Une passion contenant toutes sortes de promesses, de jeux, d’excès et d’erreurs…

Biographie
Gaspar Noé naît le 27 décembre 1963 à Buenos Aires en Argentine d’un père peintre et d’une mère assistante sociale. Véritable trublion du cinéma français, c’est suite à des études de philosophie et une entrée à l’école Louis Lumière que Gaspar Noé impose le style qui ne le quittera plus. Ainsi, politiquement incorrect par excellence, il entame sa critique de l’Homme avec un premier court métrage de fin d’études étonnant, Tintarella di luna (1985), et continue sur sa lancée en prenant le viol pour sujet en 1987 avec Pulpe amère. Ne parvenant pas à trouver de producteur, Gaspar Noé monte alors sa propre maison de production, Les Cinémas de la Zone.

Devenu autonome, il poursuit avec Carne, douloureux récit d’un inceste, récompensé deux fois à Cannes, transforme en porno une commande du ministère de la Santé en 1998 (Sodomites), et accouche la même année de l’effroyable Seul contre tous et Irréversible (2002), dont les inénarrables scènes de meurtre et de viol ont marqué les mémoires au fer rouge. Unique et marginal, le réalisme de Gaspar Noé suscite fascination, révulsion, et questionne : doit-on tout montrer ? En 2012, il est présent au Festival de Cannes dans la catégorie Un certain regard, aux côtés de Juan Andres Arango, Bénicio Del Toro ou encore Julio Medem pour un film collectif dans la lignée de Paris, je t’aime et New York, I love you, 7 dias en La Habana qui réunit 7 cinéastes pour une vue composite de la capitale cubaine. En 2015, son film Love, qui se veut aussi sulfureux que Nymphomaniac, crée la polémique à Cannes. Le CNC l’interdit au moins de 16 ans avec avertissements en raison de ses scènes de sexe non simulése. La sortie du film est fixée au 15 juillet de la même année.

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