« Nous ne devons plus accepter d’être ce champ du monde que l’on dévaste ; cette mine que l’on exploite et que l’on laisse exsangue ; cette rivière que l’on assèche après en avoir bu l’eau. Cette forêt dont on coupe les arbres après s’être abrité sous leurs feuillages ombrageux. »
La dernière partie de «Traces» est un appel. Un appel à la révolte, au sentiment de la dignité à retrouver, de l’envie de faire fleurir une parole différente de celle qui nie et déprécie. C’est un appel à la mise en marche d’un nouvel espace à conquérir, d’un nouvel imaginaire à penser. Et c’est par le biais de l’art et de la culture que se fonde ces nouvelles perspectives.