Malorie Moneaux 70 % femme, 25 % homme, 5 % cyborg
Une seule tête, mais plusieurs casquettes ! Entre loisirs et travail freelance, je m’épanouis dans les domaines de la traduction, du théâtre, du cinéma, de la gestion administrative, de la rédaction et de la littérature.
Comment une idée qui s’insinue dans les têtes et les corps, une idée à laquelle ces têtes et ces corps livrent bataille, peut infliger – malgré soi – une douleur à soi-même et aux autres ? C’est l’histoire d’une incompréhension totale, d’un changement tout aussi inéluctable qu’inattendu. C’est l’histoire de genres qui se bousculent.
Danish Girl raconte l’histoire de Lili Elbe, artiste peintre danoise. Née homme, elle navigue dans les eaux inconnues de la transidentité avant de recourir à une opération de réassignation sexuelle. Un voyage qui se fait dans la souffrance causée par la désapprobation des autres et la non-acceptation de soi. Jusqu’à la libération.
Ton joli rouge-gorge a choisi, dans un esprit décalé, de raconter le chemin inverse. On nous dépeint avec malice une société utopiste qui a effacé les couleurs entre les genres, dans laquelle les personnages sont atteints d’un mal incurable qui vient noircir le tableau, perturber l’équilibre de leurs relations et bousculer leurs identités. Le monde tel qu’ils le connaissent se déconstruit. Le dégoût de l’autre, couteau à la lame bien aiguisée, se mélange au dégoût de soi, tandis que l’incompréhension se dessine dans les regards. Quel gâchis…
C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui sont aussi des femmes et des hommes, et qui aiment des hommes et/ou des femmes, mais qui éprouvent la complexité d’être soi-même.
— Malorie Moneaux